Le MIT vient de publier les résultats d’une série d’expériences sur une IA. Les chercheurs de l’institut ont tenu à prouver qu’une IA peut avoir de la sensibilité. Inspiré du film Psychose, Norman est une IA qui a été éduqué pour devenir un psychopathe. Pour cela, l’équipe du MIT a eu recours à des vidéos et images violentes. L’objectif était de démontrer qu’une IA pouvait être influencée par les données qui lui sont montrées. Après avoir été exposée à diverses sources violentes, l’IA a passé le test des taches d’encre, test de Rorschach, en même temps qu’une IA saine. La différence a été flagrante : Norman voyait le mal dans tout.
Ces résultats ont permis aux chercheurs du MIT de conclure qu’une IA se base plus sur les données qu’on lui propose que sur un algorithme. Tout tourne donc autour de la façon dont les informations parviennent à l’IA, de sa conception du monde pour ensuite décider du comportement à adopter. Jean-Claude Heudin, directeur de recherche de l’IIM, le confirme en disant que « L’intelligence artificielle vise à mimer le fonctionnement du cerveau humain, ou du moins sa logique lorsqu’il s’agit de prendre des décisions. »