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La bio-impression d’un cœur humain en route via la collaboration de FluidForm et Carnegie Mellon

Ces dernières années, les recherches dans le domaine de la bio-impression ont connu une réelle avancée. Dans quelques années, les scientifiques seront en mesure de concevoir des organes imprimés en 3D. Cette innovation va apporter un réel changement dans le domaine médical, car il permettra de résoudre les problèmes d’attentes de greffes d’organes. Pour faire avancer les choses, les startups FluidForm et Carnegie Mellon ont décidé de travailler ensemble pour la réalisation de la première bio-impression d’un cœur humain. Ce partenariat rassemble les cofondateurs de FluidForm, Andrew Lee et Andrew Hudson ainsi que 9 membres de Carnegie Mellon. Ensemble, ils ont pu concevoir une version avancée de la technologie FRESH (Freeform Reversible Embedding of Suspended Hydrogels) permettant d’imprimer du collagène en 3D. Ces nouvelles avancées ont également permis d’imprimer des composants cardiaques tels que de minuscules vaisseaux sanguins, des valves ainsi que des ventricules battants.

Adam Feinberg, l’un des cofondateurs de FluidForm, a déclaré que ses chercheurs sont actuellement capables de concevoir des constructions récapitulant les propriétés structurelles, mécaniques et biologiques clés des tissus natifs. Toutefois, il resterait encore de nombreux défis à relever avant de pouvoir imprimer des organes en 3D issus de la bio-ingénierie. L’entreprise a pu créer des cœurs biopsiés FRESH constitués de petits ventricules cardiaques imprimés avec des cardiomyocytes humains. Les résultats ont montré que les cœurs FRESH bioprint 3D étaient en mesure de reproduire avec précision la structure anatomique spécifique d’un patient. Toutefois, les scientifiques ont remarqué qu’il fallait générer des milliards de cellules pour l’impression 3D de tissus plus grands.

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