Dans le cadre du RC TOM Challenge, un étudiant d’Harvard Business School a réalisé une étude sur l’impression 3D d’aliments. Il pense que cette technique dispose d’un réel potentiel d’utilisation dans un futur assez proche, au vu de l’enthousiasme généré par les nouvelles technologies. L’auteur s’est consacré à l’étude des différentes possibilités d’application de cette méthode et son impact sur les secteurs susceptibles d’y avoir recours comme la médecine ou l’aérospatiale.
Selon l’étudiant d’Harvard, l’impression 3D des aliments devrait connaître une progression annuelle de 40 % jusqu’en 2023, ce qui représente environ un chiffre d’affaires global de 500 millions de dollars. Cette technique pourrait intéresser les magasins spécialisés ainsi que les acteurs de la recherche en nouvelles méthodes de production. L’impression 3D des aliments pourrait aussi se placer sur un marché de niche. D’ailleurs, une marque s’y est déjà intéressée. Il s’agit du fabricant de pâtes alimentaires Barilla. Cette dernière a fait appel à cette technique pour concevoir des produits personnalisés sur différents types de pâtes, des traditionnelles aux sans gluten. Selon le chercheur, l’impression 3D pourrait, entre autres, permettre de préparer des formules adaptées à des personnes souffrant de pathologies qui nécessitent une alimentation spécifique.