Pavel Savkin, le CTO de SE4, a présenté récemment un nouveau projet de logiciel de robotique permettant au robot de se former à la réalisation de certaines tâches en imitant les humains. D’après lui, cette innovation sera le pilote d’une flotte de robots qui pourrait constituer la première colonie sur Mars. La startup SE4 basée à Tokyo a fait la démonstration d’un bras robotique d’Universal Robots équipé de ce logiciel lors de la conférence sur l’innovation de Los Angeles. Appelé Squeezie, ce bras robotique était capable d’empiler des blocs les uns sur les autres en suivant les directives de Nathan Quinn, l’ingénieur de recherche de SE4. Ce dernier portait un casque VR et des commandes pour montrer au robot ce qu’il devait faire. Lors de la démonstration, Nathan Quinn manipulait des blocs dans un espace 3D virtuel. Les données ont ensuite été analysées par le logiciel pour qu’il puisse exécuter cette tâche dans le monde réel.
Nathan Quinn a déclaré que le problème résiderait actuellement dans la manière dont les instructions seront communiquées aux robots à une certaine distance. D’après lui, le fait de donner un plan détaillé à un ordinateur pour qu’il puisse accomplir une tâche serait facile. Cependant, le faire sur un objet distant représente un défi considérable, surtout dans des conditions que les humains n’ont pas encore expérimentées. La meilleure solution serait d’assurer une communication en temps réels entre les opérateurs et les robots. À part SE4, plusieurs entreprises exploitent également les systèmes AR et VR pour former leur dispositif d’intelligence artificielle. Cette technique est actuellement répandue dans le domaine de la fabrication, de la santé et de la défense.