Tosh Velaga et Igor Nefedov se sont illustrés lorsqu’ils ont présenté leurs applications de reconnaissance faciale, susceptible de reconnaître les potentiels voleurs à l’étalage. Censées aider les commerçants, ces applications n’ont, pourtant, pas connu de réel succès. Depuis, les deux ont décidé de les utiliser pour un tout autre usage : la reconnaissance faciale des potentiels investisseurs à risque. L’application, nouvellement ajoutée sur PlayStore, se nomme AngelFace. Pour la concevoir, les deux chercheurs se sont basés sur la banque d’images de Google. A priori, il suffit que la personne se tienne devant le mobile pendant une seconde pour que le logiciel détermine son profil investisseur. Par ailleurs, AngelFace serait d’une grande aide pour les entrepreneurs en recherche de financement.
Toutefois, il semble que l’application ne soit pas tout à fait au point. Elle n’a en effet pas su reconnaître le visage de certains capital-risqueurs comme Casey Newton ou Bill Gurley de Benchmark. De plus, ses créateurs ne sont même pas certains de la légalité de son utilisation. Aux Etats-Unis, cela varie d’État en État. La Californie, par exemple, autorise Facebook, Google, Snapchat et Apple à utiliser la reconnaissance faciale, tandis que celle-ci est prohibée à San Francisco ou Oakland. Toutefois, de plus en plus d’Américains approuvent son utilisation selon un sondage réalisé par Pew. En effet, 56 % des gens déclarent qu’ils font totalement confiance à la police et aux entreprises.