Encore une autre invention du MIT dans l’impression 3D. Les ingénieurs du célèbre institut technologique de Massachusetts ont réussi à créer une nouvelle encre d’impression en trois dimensions qui contient, en même temps, des filaments et de matériaux interconnectés qui peuvent fonctionner après l’impression. Les matériaux utilisés peuvent ensuite s’éclairer, stocker de l’énergie, etc. Pour réussir cet exploit, les ingénieurs n’ont pourtant pas utilisé une imprimante spécialisée, mais plutôt un modèle basique comme on peut en trouver sur le marché. Selon ses concepteurs du MIT, cette nouvelle technologie d’impression 3D aura sa place dans divers types d’applications comme la photonique et les technologies de détection. L’encre d’impression peut aussi être utilisée pour fabriquer des dispositifs médicaux (muscles artificiels, par exemple) ou dans la robotique. Entre autres avantages présentés par ce nouveau matériau : la rapidité d’impression. En effet, cette dernière n’a pris que 24 minutes lors d’une opération-test pour l’impression d’une aile d’avion miniature. C’est un temps beaucoup plus court par rapport aux autres types d’encres 3D.
Ce n’est pas la première innovation de l’équipe du MIT sur l’impression 3D. Pour rappel, l’institut a déjà présenté une encre révolutionnaire : le PhotoChromeleon. Ce jeu de mots illustre très bien son fonctionnement, car il s’agit d’une encre reprogrammable dont la couleur change en fonction de son exposition aux sources lumineuses, dont les UV. Pour cela, elle est dotée de colorants pulvérisés à sa surface, qui interviennent dans la variation des couleurs. Par ailleurs, le MIT a développé récemment d’autres matériaux inspirés d’éléments naturels.